> Je suis parti un matin de mai.
Le temps était gris et tiède. J’étais seul.
Mon père venait de me déposer près du monument aux morts
de Bruère-Allichamps, un village berrichon officiellement désigné
comme le Centre de la France.
A la troisième voiture qui sortait du patelin en direction de l’ouest,
j’avais déjà décollé.
C’était parti.
J’étais sur la route d’un tour de France.
Sur la route du stop et de ceux qui le font vivre.